En 2005, l’ADIREL a complété l’éventail de ses cotisations en créant un tarif "jeunes chercheurs", qui permet aux étudiants de devenir membres de notre société pour 30€ (soit 16€ d’adhésion annuelle et 14€ pour l’abonnement aux Travaux de Littérature, dont chaque volume compte entre 400 et 500 pages, parfois plus – 520 en 2007) : c’est moins que leur prix coûtant. Ce tarif est applicable jusqu’à l’année de la soutenance de thèse comprise. Pourquoi cette décision ? L’association a été fondée en 1988 par des maîtres reconnus de l’Université ; d’autres personnalités importantes sont venues s’y adjoindre depuis, dans son Conseil d’administration ou comme directeurs scientifiques des volumes. Il est en contrepoint nécessaire d’établir un dialogue entre les générations de chercheurs. Les plus jeunes trouveront dans l’ADIREL, outre un accueil toujours cordial, la mise en relation avec des spécialistes de la littérature française à toutes ses époques, du Moyen Âge à nos jours. Ils verront à l’œuvre l’extraordinaire rayonnement de la littérature et de la culture françaises à travers le monde, grâce à la présence et l’action de nos correspondants étrangers répartis sur toute la surface du globe.
Ils liront dans les Travaux de littérature des textes toujours rédigés, selon le vœu de notre association, dans une langue littéraire classique et pourront ainsi méditer, à cette lecture, sur la possibilité de concilier une analyse précise et exigeante des œuvres littéraires et le choix d’un langage intellectuel accessible à tous. Ils verront enfin illustré l’apport nullement superflu mais au contraire indispensable d’un éclairage historique au moment d’interpréter avec une relative sûreté les œuvres.
L’ADIREL accueille, dans cet esprit, avec la plus grande attention les jeunes talents. Cette rubrique du site donne une large audience à leurs travaux. Une rubrique imprimée en fin de volume annonce aux adhérents, lors de la parution en septembre de chaque nouveau tome des Travaux de littérature, notamment les soutenances de thèses.
Ici même sur le site, cette page fournira, pour ceux de nos jeunes membres qui le désirent, leurs coordonnées, et annoncera leurs publications ou interventions de l'année (articles, communications, comptes rendus). Il leur suffit de me faire parvenir ces informations : . Ainsi chacun se tiendra-t-il au courant des travaux des autres, et les contacts entre tous seront facilités.
A notre époque où tout lecteur est souvent appelé à se penser auteur potentiel, par la pratique répandue, par exemple, des ateliers d'écriture, la confusion peut naître dans notre perception des écrivains, futurs ou présents, et même passés. Qui, en effet, est véritablement créateur? Le clivage générique des oeuvres littéraires nous semble-t-il encore clair?
Trente-quatre chercheurs apportent leurs réponses à ces interrogations. Il est procédé d'abord à des enquêtes lexicales et sémantiques. Mais les appellations affectées aux écrivains mettent aussi en jeu leur condition et leur situation sociale. Ils en ont transcrit le vécu dans leurs oeuvres, notamment par leur choix de genres littéraires, qui induisent une identification souvent révélatrice d'une hiérarchie pourtant fluctuante, dans leur réception immédiate, mais surtout selon leur fortune littéraire.
L'écrivain, qui laisse parler en son for intérieur la voix qui lui intime d'exprimer la puissance du Verbe, revendique sans cesse l'espace nécessaire à sa pensée: il refuse d'être classé par une désignation commode qui ferait échapper son lecteur à la nécessité de scruter ligne à ligne la sublimation du quotidien effectuée par sa création et d'en percevoir la force singulière.
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